Une pandémie mondiale nécessite une réponse mondiale

Les derniers mois ont été intenses, mais ils ont uni le monde. Il est tout simplement question d’humanité et cela trouve un écho dans chaque individu. Face à un ennemi commun, les structures artificielles érigées pour nous différencier — race, couleur, culture — sont devenues insignifiantes.

Ma mère est infirmière, elle a 65 ans et j’ai peur qu’elle attrape le COVID-19. Elle va travailler pour aider les autres. Bien que je craigne que ma mère tombe malade, je suis très fière de son travail et de la façon dont elle se soucie des personnes dans le besoin. Si nous contribuons tous, nous nous en sortirons ensemble.

À Vancouver, à 19 heures, certains hôpitaux ont un roulement d’équipe. Cela a initié un important mouvement solidaire : les gens se tiennent sur leur balcon et tapent sur des casseroles, acclament, applaudissent, tiennent des pancartes et jouent de la musique, pour encourager ce personnel incroyable.

Je veux remercier celles et ceux qui travaillent au profit de la communauté — médecins, infirmiers, pharmaciens, employés de commerces alimentaires, chauffeurs de transports publics, employés d’aéroports, etc. — et tous les personnes qui font de l’intérêt public une priorité.

Personne à mobilité réduite, mon beau-père, qui a plus de 80 ans, a tout de même une forte volonté d’aider, et ce depuis son enfance lors de la Seconde Guerre mondiale. Il nous a donc demandé de lui prêter notre machine à coudre, et en une nuit, il a appris à s’en servir. Désormais, il crée des dizaines de masques et les offre à ses voisins.

Le COVID-19 a déclenché une crise environnementale, sociale, médicale et économique. Cependant, il nous a également poussés à reconsidérer nos comportements et nos actions les uns envers les autres. Le virus nous fait prendre conscience que nous sommes tous dans le même bateau. Nous sommes tous mobilisés pour combattre cette maladie.